Les jeux dangereux touchent les enfants de 7 à 16 ans
mardi 13 janvier 2009 par Webmestre
(Article en intégralité à lire sur le blog de la FCPE de Cebazat (merci Corinne L.) http://fcpe-cebazat.skyrock.com, interview d’un chef de service de SMUR pédiatrique à l’hôpital Necker).
« Les jeux dangereux touchent les enfants de 7 à 16 ans »
Jean Lavaud : « Ces jeux se multiplient et se banalisent ».
Ancien responsable du Smur pédiatrique de l’hôpital Necker à Paris, Jean Lavaud a rejoint l’Association de parents d’enfants accidentés par strangulation. Entretien à Saint-Brieuc, où il réside.
Depuis quand vous intéressez-vous au phénomène des jeux dangereux ?
J’ai été responsable pendant 27 ans du Smur pédiatrique de l’hôpital Necker enfants malades, au Samu de Paris. Je ne suis jamais intervenu sur des cas de victimes de jeux dangereux, mais mes équipes y ont été confrontées. Il y a trois ans, j’ai rejoint Françoise Cochet, de l’Apeas. Il me semblait indispensable de faire de la prévention.
Qu’appelle-t-on les jeux dangereux ?
On en distingue deux types : les jeux d’agression et les jeux de non-oxygénation. Les jeux de non-oxygénation ou d’asphyxie, de strangulation, de suffocation sont appelés de plusieurs façons : rêve bleu, rêve indien, jeu de la tomate, jeu du foulard. Cela consiste à freiner l’irrigation sanguine du cerveau par compression des carotides, du sternum ou de la cage thoracique. Ces jeux ne datent pas d’aujourd’hui, mais ils se multiplient et se banalisent. Nous vivons dans une société plus violente qu’il y a vingt ans.
Webmestre
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Forum
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Les jeux dangereux touchent les enfants de 7 à 16 ans13 janvier 2009, par Corinne Lombard
Merci au webmestre de ce site d’avoir relayé cet article ; il faut savoir que les jeux dangereux tuent 1 enfant par mois en moyenne en France, et ce dans le plus grand tabou. Les médias se sont penchés récemment sur plusieurs affaires de "petit pont massacreur", regardant le problème par le petit bout de la lorgnette....l’Education Nationale a publié plusieurs brochures et enjoint TOUS les directeurs d’établissement à exercer une prévention active au sein de leurs structures respectives, mais la réalité est bien loin d’être à la hauteur.Silence, les jeux violents tuent.....par défi, par ignorance, par peur du "t’es pas cap", par certaines lectures incitatrices aussi. l’APEAS lutte activement www.jeudufoulard.com,en collaboration avec notre collectif de parents aussi, le CALJAR. Rejoignez nous, protégez vos enfants et les nôtres ; "s’informer pour comprendre et dépister, s’informer pour ne jamais le regretter."